En cette après-midi de Juillet, Scott avait pris sa moto, et avait quitter l’institut sans vraiment dire où il allait. En promenade avait-il dit à Jean. Après tout, c’était en quelque sorte vrai. Arrivé devant une grande édifice, le mutant enleva son casque et regarda l’heure indiqué sur sa montre. Encore 40 minutes…Il décida donc d’aller marcher dans les alentours, l’idée d’ouvrir la porte et d’arriver à la réception ne l’enchantait pas vraiment. Scott jeta un dernier coup d’œil à sa moto et soupira en se dirigeant vers le trottoir. En effet, sa belle moto avait une égratignure très visible. L’auteur de cet ligne sur la peinture fraîche d’il y a 3 ans? Paillasson évidemment! Qui cela pouvait-il bien être d’autre! Le mutant eu un faible sourire, ce surnom, Paillasson, il l’avait trouvé dès le premier jour de leur rencontre, après tout, c’était plutôt vrai! Scott ne l’avait jamais dit à voix haute, ni à Logan, ni à Jean, mais il se le gardait bien pour lui!
Scott regarda le paysage défiler, les mains dans ses poches. La vrai raison de sa visite au centre ville de New-York? Un rendez-vous. Mais pas n’importe quel rendez-vous. Un rendez-vous avec une psychologue. Voilà pourquoi il ne l’avait dit à personne. Jean se serait inquiétée, croyant qu’il avait un problème sérieux, et le professeur lui, lui aurait calmement expliqué qu’il pouvait se confier à lui, qu’il était là pour lui. Sans parler de Logan, qui en aurait bien profité pour le taquiner ! Scott avait besoin de parler à d’autre personne, demander de l’aide à quelqu’un qui ne connaissait pas sa vie, voilà ce dont il avait de besoin. Simplement dire ce qu’il pensait, sans risquer que quelqu’un de l’institut le sache. Le mutant continua à marcher, l’endroit était plus ou moins calme. Au loin, on pouvait entendre des enfants s’amuser, des voitures passaient. Il entendit des rires et trois filles, d’environ 16-17 ans arrivait, habillé de robe et de jupe. Quand elles passèrent près de lui, il entendit une bribe de leur conversation, c’est à dire simplement « Nos trippes en boîtes! » ce qui le fit sourire. Même mutant, il aimait bien sortir de temps à autres, avec les autres de l’institut et des connaissances. C’était des soirées formidables, passés à rire et boire. Il se souvint soudainement d’une fois, où complètement ivre, un gars accoudé au bar avait hurlé : « Va dont péter dans les fleurs! » avant de tomber inconscient. Tous s’était regardé avant d’éclater de rire, devant cette phrase carrément idiote.
C’est avec un faible sourire au visage que Scott consulta sa montre. Il commençait à être temps de faire demi-tour et entrer dans ce fameux édifice, qu’il voyait encore. Le mutant retourna donc sur ses pas, un peu nerveux. À vrai dire, il n’avait aucune idée de ce qu’il allait dire au psychologue, tout ce que Scott savait, c’est qu’il avait sérieusement besoin de parler et peut-être en même temps, se faire conseiller. Il bailla longuement avant d’arriver face à la porte, qu’il ouvrit après une seconde d’hésitation.
L’intérieur était plutôt beau. Un long tapis bourgogne par terre, la lumière était un peu tamisé et une douce musique complétait le tout. Le mutant se dirigea vers l’ascenseur, où une dame, d’environ 30 ans d’après lui, attendait également. Quand la porte s’ouvrit, Scott laissa la dame entrer et la suivit pour ensuite peser sur le chiffre 3. Une musique tout aussi douce que dans le hall s’élevait. La chanteuse de cessait de dire « Pyramid head » ce que Cyclope trouva plutôt étrange d’ailleurs. Arrivé à l’étage voulut, il sortit et se dirigea vers la réception, où une dame, cette fois d’environ une vingtaine d’années, lui souria. Scott lui dit avoir rendez-vous avec une certaine Emma Frost dans 15 minutes, et la demoiselle lui dit d’aller s’asseoir, ce que le mutant fit.
L’endroit était calme, seul le bruit de la réceptionniste qui tapait à l’ordinateur brisait le silence. Ce fut après quelques minutes qu’un soudain : « Oh my Goddess ! » ce fit entendre. Scott arqua les sourcils et se retint pour ne pas rire, la phrase, et surtout la force avec laquelle elle avait été dit était assez amusant. Cela lui fit penser à une phrase que Jean lui avait dit, la semaine dernière.« How many chance in life are you gonna get to sleep with somebody like me ? » lui avait-elle dit quand ils étaient allé se coucher. Sa futur femme avait prit cette phrase dans une émission qu’ils avaient écouté, le soir d’avant. Depuis, Jean s’amusait bien à la dire très souvent.
Quand quelqu’un prononça son nom, Scott leva les yeux et sortit de ses pensées, cherchant du regard la personne qui l’avait appelé.