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| A la lueur de l'aube... [PV David] | |
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Pandore De Borsac Elève X-men expérimenté de catégorie 3
Nombre de messages : 8 Age : 38 Camp + groupe : X Men Pouvoirs : Manipulation et matérialisation des peurs Date d'inscription : 26/06/2008
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| Sujet: A la lueur de l'aube... [PV David] Sam 28 Juin - 1:51 | |
| L'heure était tardive...ou assez matinale...tout dépendait de quel côté l'on se positionnait... le parc quand a lui était désert, assise contre un arbre la jeune femme observa les alentours une seconde avant de se replonger dans la lecture de l'ouvrage vieilli et abîmé qui reposait sur ses genoux...
Les Hauts de Hurlevents
Un grand classique qu'elle se complaisait a lire et relire et qui ramenait encore et toujours des souvenirs d'un temps passé et révolu ou elle n'était encore qu'une jeune fille comme tout autre...les souvenirs flottants tout autour semblèrent disparaître aussi vite qu'ils étaient apparus, aujourd'hui tout cela semblait loin et d'autres inquiétudes...d'autres questions étaient venus remplacé les anciennes...
Aujourd'hui le temps était au doutes, elle savait ce que le monde subissait, ce qu'il l'attendait probablement comme chacun mais quel camps était fait pour elle, elle ne le savait pas vraiment ou du moins n'en avait pas vraiment la certitude d'un côté les X-Men qui l'avait aidé plus qu'elle ne l'aurai pensé, lui donnant une éducation, une maîtrise d'elle même...tout ses élèves qui l'avait aidé a accepter sa condition...ses amies...sa petite soeur...
Mais leurs idéologie...
Oui elle avait du bon, promettait de grandes choses...mais au final cela ne semblait qu'une pâle et inaccessible utopie...de l'autre côté du miroir une autre quête, d'autres mœurs tout n'était pas bon a prendre mais pourtant certaines choses ne lui semblait pas dénué de sens...tout cela était au final si complexe... Comment trouver sa place entre ces si différentes extrémités...comment savoir quel choix sera le bon...
"Pour moi, l’inquiétude m’empêchant de rester couchée, j’ouvris ma fenêtre et passai la tête au dehors pour écouter, bien qu’il plût : j’étais déterminée à leur ouvrir malgré la défense, s’ils revenaient. Au bout de quelque temps, j’entendis des pas sur la route et la lumière d’une lanterne brilla à travers la barrière"
Les mots se faisait presque incompréhensible tant sa lecture se trouvait hacher et manquait de toute concentration...finalement elle se décida a abandonner son ouvrage pour rentrer a l'intérieur, mais avant même qu'elle n'est pu ne serait ce qu'esquisser un mouvement, des pas...léger se firent entendre...elle ne pris pas vraiment la peine de jeter un œil vers cette personne qui venait troubler sa pseudo quiétude matinale...l'institut regorgeait de personnes qu'elle ne connaissait pas et l'envie de parler lui manquait un peu ce matin...mais visiblement son comparses n'avait pas les mêmes idées en tête...il se dirigeait lui semblait il droit vers elle...
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| | | David Green X-men expérimenté de catégorie 3
Nombre de messages : 54 Age : 38 Camp + groupe : X-Men... mais est-ce définitif ? Pouvoirs : Se transforme en un monstre vert gigantesque et puissant lorsqu'il perd son calme Date d'inscription : 25/06/2008
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| Sujet: Re: A la lueur de l'aube... [PV David] Sam 28 Juin - 5:28 | |
| New-York, rue de Manhattan, jour de l’affrontement final…
« Accroche toi, nous serons bientôt à l’abri ! »
Déclara David tout en lui tenant la main fermement, courant avec elle à travers le chaos de cette journée infernale qui avait marqué le grand affrontement entre les forces obscurs et de l’espoir qui siégeaient parmi les mutants, sans oublier, bien évidemment, cet invité d’honneur qu’avait été la force militaire armée du général Stryker. Mutants contre mutants, X-Men contre confréristes et forces humaines contre des forces dépassant l’entendement. Etait-ce pareil à travers le monde entier ? Il ne le pensait pas mais, de toutes façons, peut importait, dans la situation présente, que cela soit le cas ou non. Ce qui comptait par-dessus tout, c’était qu’il puisse la mettre en sécurité. Elle n’était qu’une simple humaine, parmi tous ces êtres qui se livrèrent un combat sans fin. Elle, elle se moquait des conflits entre mutants, elle trouvait cela futile de se battre contre des êtres supérieurs qui n’avaient faits que subir l’évolution génétique de la vie pour la plupart. Oui, tout ce qu’elle désirait, c’était de pouvoir vivre seule, heureuse, avec lui, dans un endroit calme et en toute sécurité. Qu’importe que le monde ne passe son temps à se détruire si elle, elle pouvait être heureuse…
Elle… Elle se prénommait Alexia. Il s’agissait d’une jeune femme de 21ans qui était encore à l’université, en étude de sciences appliquées et, plus particulièrement, en génétique. Tout le tapage qu’il y avait eu avec les mutants l’avait profondément intrigué et, de ce fait, depuis sa jeune adolescence, c’était promise de vouer son existence à la recherche scientifique pour pouvoir comprendre ce phénomène et, peut-être, trouver un remède pour tous les mutants désireux de perdre leur pouvoir. Car, oui, il y en avait. Ces êtres évolués qui ne voulaient pas du présent de la vie ou des expériences qui les avait amenés à changer. Tel était notamment le cas de notre jeune David, qu’elle avait croisé en rentrant chez elle alors que ce dernier siégeait en short, torse nu, inanimé. Telle une princesse, elle l’avait ramené chez elle, sentant une profonde perdition émanant de ce corps inanimé. Le lendemain matin, David s’était, à nouveau, étonné de se réveiller dans un endroit qu’il ne connaissait pas. Son premier réflexe était de partir de là et de ne pas devoir se mêler à cette personne qui avait du le sauver mais, malheureusement pour lui, ladite personne était déjà réveillée, préparant un solide petit déjeuner avec enthousiasme. Au cours de ce petit déjeuner, ils apprirent à se connaître et, sans qu’il ne dise aucun mot de sa situation, elle avait compris qu’il faisait partie de ces êtres différents et évolués. Le comprenant alors et lui offrant son soutien, Alexia et David devinrent dans un premier temps amis avant que des sentiments n’apparaissent mais, il ne pouvait en avoir et, donc, mettait tout en œuvre pour qu’elle ne sache pas qu’il l’aimait… Alexia… Cette fille à la silhouette fine et à la longue chevelure ténébreuse qui avait l’un de ces regards à vous envoûter pour toute une vie. Son visage se trouvait irradié de douceur et de beauté tandis que l’on était bercé par la moindre syllabe prononcée par le son de sa voix. Elle était douce, simple, merveilleuse, aimable et toujours souriante… David se saignait d’ailleurs souvent le cœur de ne pouvoir lui dire ouvertement ce qu’il ressentait. Mais, d’un autre côté, s’il l’avait fait, ils auraient tous deux une folle passion amoureuse qui aurait emballé à maintes reprises le cœur de notre ami, transformant alors ce dernier en ce monstre qu’il redoutait tant. Non, il valait mieux lui mentir que de mettre sa vie en danger !
« Ca y est, on arrive ! »
Alors que tout explosait d’un peu partout, David avait décidé d’emmener Alexia dans un sous-sol d’un grand bâtiment qu’il avait souvent squatté par le passé. Quand il faut vivre comme un vagabond, il est évident que l’on n’a pas de quoi se payer une luxueuse chambre d’hôtel et, de ce fait, il fallait faire avec les moyens de bord. Mais, en toute franchise, il n’avait jamais eu à se plaindre de cet endroit. Il n’y avait pas trop d’humidité, une ancienne bouche d’aération lui avait permis d’avoir de l’air en suffisance et l’endroit n’était absolument pas fréquenté ou alors que très rarement par les Hommes ou encore les rats. Seulement, alors qu’ils n’étaient plus qu’à quelques mètres de l’entrée de ce sous-sol qui leur servirait de bunker de fortune, l’onde de choc d’une explosion quelques mètres plus loin vint faire trébucher Alexia qui se retrouva bien rapidement les genoux à terre.
« Ah !… David, attends ! »
En effet, dans sa précipitation, ce dernier avait continué sa course et lâché la main de l’élue de son cœur. Fort heureusement, le son cristallin de sa petite voix lui permit de prendre conscience de son erreur et de se retourner pour la voir à moitié au sol. Ni une ni deux, il brisa bien rapidement le peu de distance qui pouvait les séparer tous les deux et vint l’aider à se relever, en profitant au passage pour la serrer contre elle, bien que ce mouvement fut pour le moins inconscient. Ce genre de mouvements qui, malgré tout ce que pouvait dire David, avait fait comprendre à Alexia que les sentiments qu’elle avait pour lui était on ne peut plus réciproque mais qu’il voulait certainement les cacher pour la protéger. Ce qui avait amené cette éternelle question dans l’esprit de la jeune femme, à savoir la protéger de quoi ? Mais mieux valait qu’elle n’ait pas de réponses à cette question.
« Ca va ? T’es pas blessée ? »
« Non, on peut continuer mais, avant, David, je voulais te dire que… »
Au moment où elle avait ces paroles qui lui brûlaient les lèvres, une explosion se déroula à deux mètres derrière eux. Le sommet d’un gratte ciel venait de disparaître dans une gigantesque gerbe de flammes et de fumées, parsemant les cieux de divers débris rocailleurs qui n’allaient guère tardé à venir s’écrouler avec lourdeur et fracas sur tous les individus courant dans les rues et, causant de ce fait, une grosse partie du chaos qui pouvait régner. Dans un réflexe auto-défensif, David s’était courbé en avant, se plaçant au dessus d’Alexia qui avait du se baisser et la protégeant alors de tout dommage collatéral. Mais, à croire que la chance était avec eux, rien, mis à part quelques petits cailloux légers et inoffensifs, accompagnés de grains de poussières, ne tomba sur eux. Le regard plein de surprise, de frayeur et d’incompréhension, David se tourna vers la source de l’explosion tout en remarquant deux mutants se battre à couts de sorts élémentaires et de coups physiques qui semblèrent assez intense. Un duel qui sembla le captiver tandis qu’Alexia s’aidait de son ami pour se redresser.
« Qu’est-ce qu’il y a David… ? »
Fit-elle en tournant ses yeux délicats et effrayé dans la direction de ceux de l’élu de son cœur. Tout comme lui, elle pouvait alors admirer cette sorte de match à mort que se livrait deux êtres acharnés que rien ne semblait pouvoir arrêter. Mais, ils n’avaient guère le temps de rester là à observer ce duel le temps que celui-ci finisse et, donc, en tant que jeune homme responsable, David secoua la tête et s’empressa de reprendre la route.
« Allez Alex, vient, on y va ! »
Quelques instants plus tard, après divers sauts pour éviter des débris aussi petits qu’imposants, le couple était arrivé dans ce que notre mister Green avait surnommé le bunker. Maintenant qu’ils y étaient arrivés, il savait que lui et surtout elle n’auraient plus rien à craindre. Tout du moins, ils avaient exploités leur quota de chance pour la journée et il était donc temps de remettre les pendules à zéro en apportant un peu de poisse pour le couple d’amants inavoués l’un à l’autre. Et quelle poisse ! Ils vinrent de barricader la porte qui leur permettait de quitter cette zone sombre et en-dessous du niveau du sol pour regagner la surface de leur monde qui perpétuait sa destruction en cette sombre journée. Mais, maintenant qu’ils étaient protégés, ils pouvaient être soulagé et trouver un peu de réconfort… En venant se réfugier dans les bras de l’autre, comme le fit Alexia à peine la porte fut-elle solidement fermée. Quelque peu surpris, du fait qu’il était pleinement conscient de ce qui arrivait maintenant, David haussa légèrement les sourcils mais, finalement, se décida à venir la serrer tout contre lui, son cœur, étonnement, ne s’emballant pas à ce contact et trouvant même un infini repos, jusqu’à ce que ces voix malsaines ne vinrent résonner dans l’obscurité du Bunker.
« Hey ! Regardez moi voir ce qu’on à la les gars ! » « Oh ouais, un joli petit morceau de calico, hummmm. » « Héhé, sans compter qu’il y a un peu de chair fraiche pour se défouler un peu, miam ! »
D’après les voix et les ombres qui se profilèrent rapidement dans l’ombre, ils n’étaient que trois. Mais trois malabars devant mesurer chacun dans le mètre 80, voir même un mètre 90 pour celui du milieu qui avait toutes les allures d’un chef de bande. Fronçant quelque peu les sourcils, David compris alors aussitôt que se réfugier n’avait pas spécialement été une très bonne solution mais, comment aurait-il pu prévoir ? De son côté, Alexia, quelque peu terrorisée, se réfugia plus profondément dans les bras de son ami, posant une main sur son visage comme si elle voulait le cacher pour que le regard de ses pervers ne puisse venir la souiller.
« Da… David… »
Murmura-t-elle.
« Ne t’en fait pas, tout va bien se passer… »
Lui répondit-il dans un premier temps en déposant un doux baiser sur ses tempes.
« Excusez nous, nous ne voulions pas vous déranger, nous souhaitons simplement rester à l’abri le temps que les conflits s’arrêtent, nous ne vous opportunerons en aucune manière. »
« Mais, vous ne nous déranger pas… » « Oh non, bien au contraire, grâce à vous, nous allons avoir un peu de distractions. » « Ouais, d’ailleurs autant commencer, qu’en dites vous les Jumeaux ? »
Ceux qui se firent appeler les jumeaux étaient deux mutants neutres de tout conflit qui avait décidé de vivre pour leur profit personnel tout en volant qui ils pouvaient à chacune de leur nouvelle rencontre. Néanmoins, à force de devenir mieux organisé et plus dangereux, ils avaient formés un petit gang dont ses trois lascars faisaient partie. Ainsi donc, ce n’était aucun des trois gugusses qui tiraient les ficelles mais bien ces deux personnes planquées dans l’ombre qui surgirent comme par magie derrière le couple, l’un saisissant Alexia part la taille, l’autre venant s’occuper de bousculer David sur le côté, provoquant même la chute de ce dernier.
« Alors comme ça, vous souhaitez envahir notre espace vital et de survie, t-t-t-t mauvaise idée ! »
« Quand à toi, ne t’inquiètes pas, seul ton copain va trinquer, toi, nous viendrons te bénir de nos offrandes célestes qui, j’en suis sur, seront à ton goût. »
S’exprimèrent-ils tour à tour, le premier à l’intention de David, le second à l’intention d’Alexia. Le ton de leur voix exprimait la noirceur et la mesquinerie de leurs âmes qui avaient du être damnée depuis le premier jour où ils avaient vus le jour en ce bas monde. Ils avaient tous deux les cheveux colorés dans des tons grisâtres, voir argentés, qui se mariaient parfaitement avec leur visage dont les traits étaient fortement creusés et sévèrement tirés. Ils portaient tous deux de grands vêtements blanchâtres leur donnant presque des allures d’hommes d’église parcourant une terre corrompue pour y répandre leur bonne parole. Et, clou de spectacle, une paire de lunettes de soleil qui venaient dissimuler ce qui devait certainement être un regard emprunt d’une malice et d’une cruauté sans limites.
« Ecoutez, nous ne voulons pas d’ennuis d’a… »
Alors que David tentait de réagir calmement en se relevant, celui qui se trouvait en face de lui vint le gifler avec violence, faisant retomber à moitié notre ami qui se sentit animé d’une frustration et d’une colère soudaine.
*Non, pas maintenant, calme toi, pense à Alexia…*
Se répéta-t-il aussi souvent et rapidement qu’il le pouvait dans son esprit. Néanmoins, les choses se compliquèrent d’avantage puisque, à peine ce coup reçu, Alexia cria le nom de son copain tandis que l’autre jumeaux la tenait fermement par la taille.
« DAVIIIID !!! »
« Chuuuuut ! Je vais te faire crier pour quelque chose moi, hum hum… »
Répondit son agresseur dans un murmure salasse en commençant à disperser ses mains sur les zones intimes du ravissant corps d’Alexia qui continuait malgré tout de se débattre aussi faiblement qu’elle le pouvait.
« Non, lâchez-moi ! Non, NOOON ! »
« NE LA TOUCHE PAS !!!! »
Bam, un nouveau coup violent sur le visage de David et s’en fut fini…
Cette violence physique, ce traitement que les jumeaux semblaient avoir décidé d’infliger à Alexia avaient eu raison du calme et de la sérénité de l’esprit de notre cher ami qui avait valsé sur le sol, dans un coin plus sombre que les autres endroits de la pièce. Fixant alors le plafond en semblant être envahi par une entité invisible, ses pupilles devinrent vertes et ses yeux s’écarquillèrent comme sous l’effet d’une stupeur intense. La rage, la colère, le sentiment de venir utiliser un pouvoir que l’on ne pouvait en aucun cas maitriser envahir son esprit qui fut de plus en plus happé dans un sombre brouillard verdâtre qui annihilèrent toute réaction censée ou réfléchie pour laisser place à ses instincts les plus bestiaux et les plus primaires. Son corps commença à croitre de manière exponentielle tandis que sa peau vint se recouvrir d’une couleur verte étrange et surnaturelle. La chemise bleu clair qu’il portait se mit à se déchirer sous cette croissance soudaine de sa carrure et, il en allait de même pour le jean’s qu’il avait revêtu ce matin. Ses chaussures n’avaient elles-mêmes pas résisté à ce choc mutationnel, disparaissant alors dans un bruit de déchirement synthétique. Une mutation, une transformation qui avait radicalement changé notre David en cette créature qu’il redoutait tant. Une créature qui posa son regard sur les jumeaux et leurs trois comparses qui s’occupèrent de ravager aussi activement qu’ils le pouvaient tous les cinq la pauvre Alexia. Son regard se fronça alors et une colère bien celle supérieure à celle des dieux pouvait se lire sur son visage partiellement dissimulé dans l’ombre.
« Grrrrrr… »
Il poussa un léger grondement avant de rugir de manière tonitruante, l’intensité étant telle que même les infrastructures du bâtiment dans lesquels tous les acteurs se trouvèrent vinrent trembler avec vigueur.
Dernière édition par David Green le Sam 28 Juin - 5:33, édité 2 fois | |
| | | David Green X-men expérimenté de catégorie 3
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| Sujet: Re: A la lueur de l'aube... [PV David] Sam 28 Juin - 5:32 | |
| Evidemment surpris, voir même effrayé par cela, les cinq agresseurs repoussèrent Alexia sur le sol sans aucun ménagement pour venir faire face à ce visage grossier et imposant qui se détachait de l’ombre ambiante. La seule chose que l’on pouvait voir d’autre du monstre était sa silhouette imposante et menaçante qui dépassait aisément la taille du plus grand basketteur et la largeur du plus gros des sumotoris. Mais, soit, quelque soit le danger, il fallait garder son sang froid, une simple réflexion pouvant sembler stupide qui avait conduit l’un des jumeaux à réaliser un simple mouvement de tête en direction des trois humains, ces derniers hochant alors de la tête avant de foncer tête baissée dans le danger. Seulement, malgré leur charge héroïque et certainement puissante, ils furent rapidement balayés comme de vulgaires poupées de chiffons par la créature, chacun d’entre eux venant alors voler dans les airs avant que leur corps ne viennent s’entrechoquer avec une extrême violence contre les parois du sous-sol qui s’effritèrent même au moment de l’impact, tant la force mise par le monstre était colossale.
« Et maintenant ? »
« Et maintenant, on prend la fille, il ne nous fera rien si on la tient entre nos mains. Toi, occupes toi de le mettre au chaud ! »
« C’est comme si c’était fait frérot ! »
Le plus calme des deux se chargea de saisir donc Alexia et de la tenir fermement contre lui tout en s’éloignant dans le fond du bunker. L’autre, quand à lui, se frotta les mains avec un sourire sadique avant de venir en faire jaillir des torrents de flammes qui vinrent entourer et s’écraser sur l’imposante carrure du monstre devenu enfin visible. La créature mesurait dans les trois mètres de haut. Tout son corps ne semblait être que membres, veines et muscles atrophiés qui donnaient ainsi cette apparence de nombreuses nervures se dessinant sur son corps. Son visage était fortement carré et brute, un peu comme une pierre non taillée sur laquelle reposait une chevelure grasse et désordonnée qui retombait en forme de fins lambeaux sur son front. Le monstre poussa alors un puissant rugissement au contact des flammes autour de son corps et, plein de rage, certaines s’étant encore plus décuplée face à la douleur qu’il venait de subir, il tapa avec ferveur dans ses mains, une forte bourrasque de vent se chargeant alors d’éteindre les flammes qui avaient pris naissance dans les mains du frère exécutant. D’ailleurs, ce dernier fut même propulser en arrière et atterrit sur les genoux suite à cet acte monstrueux. Serrant alors fortement ses dents l’une contre l’autre, ce qui devait être David Green quelques secondes auparavant s’avança rapidement en fracassant un à un les pilonnes qui se trouvaient sur son chemin. Inutile de vous dire qu’alors, le frère chargé de l’exécuter succombait à une forte terreur, au point que tout son corps en fut tétanisé.
« Non, non, c’est bon, on est désolé, on voulait pas, vraiment !!!! »
Mais, il pouvait pleurnicher autant qu’il le désirait, pour David cela n’avait plus d’importance, non. Ce que voulait David, ou tout du moins son autre moitié, c’était se venger en anéantissant la source de sa colère. Et pour cela, quoi de mieux qu’un broyage de boyaux illico presto ? Son énorme main droite, qui avait la taille moyenne d’un enfant d’environ douze ans vint se refermer sur le corps du jeune homme vêtu de blanc alors que le deuxième jumeau refit seulement son apparition.
« Relâche le ou je la tue !!! »
Il se tenait sur une corniche, à un mètre au dessus de la tête du monstre. Il tenait toujours fermement Alexia contre lui et semblait avoir matérialisé une lame constitué de glace et on ne peut plus tranchante sous la gorge de la jeune femme. Malheureusement, pour lui comme pour elle, la créature en voyant cela n’avait guère envie de se montrer raisonnable. Même si au plus profond de son âme, le cœur de David ne voulait pas qu’elle soit en danger, la forme sous laquelle il se présentait actuellement semblait se moquer des conséquences. Notre monstre déposa alors son regard haineux sur le corps du frère qu’il tenait actuellement en main avant de venir le lancer aussi subitement que de manière imprévisible sur le deuxième frère, ce dernier n’ayant le temps de venir mettre sa menace à exécution. Les trois êtres s’étaient retrouvés au sol, Alexia semblant blessée par sa chute mais pas assez pour que sa vie ne soit en danger, ce qui n’était pas le cas pour les jumeaux qui étaient mal retombé, celui ayant menacé l’amie de David se retrouvant avec son épée plantée au niveau de son abdomen tandis que l’autre devait avoir quelques côtes cassées suite à la pression exercée des mains du monstre lorsqu’il y avait siégé.
« En voilà un ! » « Vous avez vu sa taille… ? » « Pas la peine de s’extasier, on s’en fou, tire ! »
Entre-temps, des membres des forces armées du pays étaient entrés dans le bunker avec la grosse artillerie dont d’ailleurs l’un des soldats qui possédait un lance-roquette. Ce dernier ne se fit pas prier pour agir en envoyant ladite roquette en plein sur le monstre qui la repoussa d’un geste de la main en plein dans la zone ou Alexia se trouvait, apportant ainsi une mort violente à celle que David aurait voulu toujours protéger. Vu la rage du monstre et, surtout, effrayé de voir que la plus puissante arme qu’ils avaient sur eux venait de faillir, les soldats n’insistèrent pas et partir illico pour aller casser du mutant… moins impressionnant en tout cas.
De son côté, David, enfin, son autre lui, se retourna pour voir alors le corps d’Alexia à moitié brulé par l’explosion de la roquette. Ses yeux se plissèrent pour la première fois de manière délicate et intriguée alors qu’il vint chercher avec douceur le corps de la jeune femme pour le poser au creux de ses mains. Il tenta aussi primairement que maladroitement de voir si elle avait encore une quelconque réaction mais, non, rien, absolument rien. Elle venait de mourir. Hurlant alors sa rage sans pareille, la taille du monstre diminua petit à petit, ainsi que sa corpulence et, les tons verdâtres de sa peau s’estompèrent pour laisser revenir les couleurs pâles et roses saumon qui constituaient sa peau naturelle et, normale si l’on puis dire cela. Regagnant sa taille humaine et son apparence de tous les jours, le hurlement de rage et de douleur se transforma alors en un profond cri de douleur et de désespoir.
« NOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNN !!!! »
Parc de l’institut Xavier, aujourd’hui…
Les yeux de David s’ouvrirent légèrement, empli de tristesse et de larmes qui n’avaient plus coulées depuis longtemps. Des petites gouttelettes salées qui s’évanouirent sur ses joues avec douceur et légèreté, comme une tendre rivière veillant à ne jamais se brusquer. La douleur qu’il ressentait dans son cœur était aussi vive qu’inexistante. Revivre ce rêve, ce cauchemar, qu’il avait maintenant appris être réel l’avait tellement hanté qu’il ne pouvait oublier l’implication qu’il avait eu dans la mort de celle qu’il aimait mais, qui plus est, le chagrin incessant que cela lui rappellerait jusqu’à ce que la vie ne vienne à l’abandonner lui. Pourtant, le plus douloureux était devenu la maîtrise de l’intensité de ce rêve. En effet, puisque c’est ce dernier qui lui faisait le plus ressentir d’émotions intenses et violentes au creux de son âme, c’est celui pour lequel il ne devait ne plus rien ressentir, pour lequel il ne devait plus rien éprouver et, soyez assuré que, pour lui, devoir oublier des sentiments d’amour aussi fort et une personne si chère à son cœur en plus de son fardeau lui était véritablement insupportable. Oui, oh oui, vivement qu’il puisse trouver un remède à cette foutue malédiction qui ne lui avait fait que pourrir la vie depuis qu’il s’était transformé la première fois.
*Alexia… Je te demande pardon… Pardonne moi pour ce jour là, je ne savais pas ce que je faisais, je n’étais plus moi-même… Je t’en prie, accepte ces excuses et dis moi que tu ne m’en as jamais voulu… Pour cela mais, également, pour tout le reste, pour toutes ces journées que j’ai refusé de passer avec toi, pour toutes ces nuits où je suis resté en bas de chez toi sans jamais venir te rejoindre par peur de te mettre en danger… Pardonne moi de t’avoir tant repoussé et de t’avoir autant menti… Pardonne moi car… Je t’ai toujours aimé Alexia et, je crois que tu m’aimais aussi…*
Se confessa-t-il, ses larmes cessant de couler, son regard mélancolique fixant sans grand intérêt l’intérieur du banc sur lequel il avait dormi durant toute la nuit.
Le soleil se levant, les oiseaux chantant, il devait se relever et se remettre en route. Même s’il avait été considéré comme nouveau membre de l’institut Charles Xavier, il ne serait pas forcément de bonne augure de se faire mettre la main dessus par des élèves alors que l’on avait passé la nuit allongé sur un banc, dans le parc, tout seul, comme un voleur. Après, il devrait certainement rendre des comptes, répondre à d’inlassables questions et, sans oublier, que ses yeux rougis par les larmes qui s’étaient échappées de son être quelques instants plutôt viendraient susciter encore bons nombres d’autres questions. Non, il fallait partir, maintenant, immédiatement. Toutefois, il eut beau se relever, remettre sa veste sur ses épaules et venir saisir son sac à dos, il ne savait absolument pas où il était ni par quel endroit sortir. Il avait été emmené ici alors qu’il était inconscient et n’avait encore quitté le centre depuis donc, bien évidemment, pour s’y retrouver, ce n’était guère évident.
*Bon… Hum… Tentons par là…*
Décidant de prendre un chemin qui donnait sur la gauche, notre jeune ami se remit alors en route pour, certainement, une nouvelle et longue journée d’errance qui ne prendrait fin que très tard dans la soirée ou, tout du moins, lorsqu’il aurait trouvé un abri raisonnable et convenable pour y rester deux trois jours.
C’est ainsi que, dans sa quête de la sortie disparue de l’institut Xavier, vêtu de sa petite veste noire en cuir sous laquelle l’on pouvait discerner un t-shirt rouge, le tout accompagné d’un jean’s bleu foncé et d’une paire de bottines noires, David arriva bientôt près d’un arbre sous lequel était adossée une jeune et ravissante demoiselle. Et, puisqu’il n’avait personne d’autre pour l’aider, il se décida d’aller vers cette personne aussi solitaire que lui pour espérer, ainsi, pouvoir trouver une solution à ce problème épineux qu’était la localisation de la sortie de ce centre. Mais, cela dit, tout en venant vers elle, il fallait bien avouer qu’il se demanda ce qu’une personne comme elle pouvait faire en ce lieu, là, contre cet arbre, à un tel moment de la journée, néanmoins, cela ne le regardait en aucun cas et, pour éviter tout contact au maximum qu’il le pouvait, mieux vaut fallait-il se limiter à demander son chemin et rien d’autres.
« Bonjour. »
L’accosta-t-il poliment d’une voix légère et apaisante accompagnée d’un léger sourire en coin.
« Navré de vous déranger mais, vous pourriez peut-être m’aider car, j’ai été conduit ici y a quelques jours mais, je ne sais pas où se trouve la sortie… »
Confia-t-il en se montrant un peu confus. | |
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